dimanche 25 décembre 2016

Joyeux Noël

Au milieu des fracas et des obscurités du monde, accueillons la paix et la joie que nous offre le Sauveur venu parmi nous
Sainte et belle fête de Noël à toutes et tous.




dimanche 30 octobre 2016

Belle fête de Toussaint

Résistons à Halloween, laissons-nous inspirer et encourager par la nuée de saints et de témoins qui nous ont précédés sur le chemin des disciples de Jésus.
Sainte fête de Tous les Saints !


jeudi 8 septembre 2016

La rentrée s’annonce bien, le numéro 229 de Bonne Nouvelle est sorti de presse…


Un sommaire bien alléchant, jugez plutôt:

L’eucharistie, un trésor. Un large écho de l’enseignement donné par Nicolas Buttet au cours de la Session d’été du Renouveau, à Liège.
Les déçus de Dieu. Une très belle méditation sur un passage de l’évangile de Luc, par le P. André Louf, ancien abbé du Mont-des-Cats, décédé en 2010.
L’ivresse de la liberté. Interview de Giuseppe Nastri, qui commente le livre qu’il vient de publier et qui porte ce titre.
On le voit… et on craque. Le témoignage impressionnant d’une guérison du cœur, raconté par Nicolas Buttet, à Liège, en juillet dernier.
Troisième voie. Le billet du fr. André.
Le bien commun. Dans la rubrique «Au fil de la liturgie», Laurent Bodart commente quelques évangiles que nous entendrons en septembre et octobre.
Veilleur, où en est la nuit? Un livre d’Adrien Candiard, lu pour vous par la rédaction de Bonne Nouvelle.
Miséricorde est son nom. Echo d’un enseignement du cardinal Barbarin sur la miséricorde.
Folie des hommes ou folie de l’amour? Le billet du fr. Marc.
Quelques livres.
Calendrier.
Et, ce qui ne gâte rien, de nombreuses et très belles photos des dernières JMJ en Pologne.

Bonne lecture!

dimanche 28 août 2016

Bonne fête de saint Augustin

Augustin et Monique. L'extase d'Ostie

Or, le jour était proche où elle [Monique, la mère d’Augustin] allait quitter cette vie (…) Il se trouva, par tes soins, j’en suis sûr, par tes secrètes dispositions, que nous étions seuls, elle et moi, debout, accoudés à une fenêtre (…) C’était à Ostie, près des bouches du Tibre, à l’écart des agitations, après les fatigues d’un long voyage: nous refaisions nos forces pour la traversée. Donc, nous parlions ensemble, dans un tête-à-tête très doux. Oubliant le passé, tendus vers l’avenir, nous demandions entre nous, en présence de la Vérité que tu es, toi, ce que pourrait être cette vie éternelle des saints que ni l’œil n’a vue, ni l’oreille entendue, ni le cœur de l’homme senti monter en lui (…)
Alors, nous élevant d’un cœur plus ardent vers «l’être même», nous avons traversé, degré par degré, tous les êtres corporels, et le ciel lui-même, d’où le soleil, la lune et les étoiles jettent leur lumière sur la terre.
Et nous montions encore, au-dedans de nous-mêmes, en fixant notre pensée, notre dialogue, notre admiration, sur tes œuvres. Et nous sommes arrivés à nos âmes; nous les avons dépassées pour atteindre la région de l’abondance inépuisable, où tu repais Israël à jamais dans le pâturage de la vérité. C’est là que la vie est la sagesse par qui sont faites toutes les choses présentes et celles qui furent et celles qui seront (…)
Et pendant que nous parlons et aspirons à elle, voici que nous la touchons à peine, d’une poussée rapide et totale du cœur. Nous avons soupiré, et nous avons laissé là, attachées, les prémices de l’esprit; et nous sommes revenus au bruit de nos lèvre, où le verbe se commence et se finit. Mais quoi de semblable à ton Verbe, notre Seigneur, qui demeure en soi sans vieillir et renouvelle toutes choses?


Augustin, Les Confessions, IX, 10, 23-24.

dimanche 14 août 2016

Assomption de la Vierge Marie

Très belle fête de l'Assomption à toutes et tous!

Fra Angelico - Dormition de la Vierge

vendredi 29 juillet 2016

Juifs et chrétiens se rencontrent


Une session organisée par la Communauté de l’Emmanuel s’est tenue à Paray-le-Monial du 12 au 17 juillet : « Découvrir le Judaïsme, les chrétiens à l’écoute ». 
C’était un pas, parmi d’autres, sur ce chemin qui conduit « deux amis brouillés depuis 2000 ans », à se retrouver dans le respect mutuel, l’estime et l’amitié.

Voici trois brèves vidéos diffusées après cette session, au cours de laquelle sont notamment intervenus le cardinal Philippe Barbarin et le rabbin Haïm Korsia.




mardi 14 juin 2016

Bientôt le numéro 228 de Bonne Nouvelle. Une belle lecture de vacances…



Au sommaire de ce numéro qui couvre les mois de juillet et août:

Passer du «je» au «nous». Sous ce titre un peu énigmatique, une interview de Vincent Huart, qui nous présente un programme d’immersion dans les pays du Sud pour les étudiants de l’ICHEC.
Comme des enfants. Le billet du fr. André.
Respect et miséricorde. A partir d’une méditation du récit biblique de la vigne de Naboth (1R 21, 1-16), Philippe Berrached présente une profonde réflexion sur le sens du respect.
Ne doute jamais de la miséricorde. Extraits d’un enseignement de Kally Kalambay à la «Fête de la Joie» de Pentecôte, au Luxembourg.
Lien personnel avec le Christ. Un couple témoigne de l’approfondissement de sa foi et de son engagement en Eglise.
Jésus, le Bon Samaritain. Dans la rubrique «Au fil de la liturgie», Laurent Bodart nous présente les évangiles des mois de juillet et août.
Anathèmes, blasphèmes & Cie. Bonne Nouvelle a lu pour vous un livre de Paul Clavier
Les mauvais pasteurs… Trop c’est trop! Le billet du fr. Marc.
Quelques livres.
Calendrier.
En couverture, et à travers tout le numéro, des photos qui évoquent les séjours d’immersion pour étudiants dont nous parle Vincent Huart dans son interview.


Bonne lecture et… bonnes vacances! 

samedi 21 mai 2016

Les martyrs de Tibhirine




Le 21 mai 1996, un communiqué du Groupe islamique armé, organisation extrémiste algérienne, annonce qu’a eu lieu l’exécution des sept moines trappistes enlevés deux mois auparavant au monastère Notre-Dame de l’Atlas. C’est le point final d’un itinéraire de témoignage évangélique poussé jusqu’à rendre présent l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous, au cœur de la haine qui se répand entre les hommes.

Lorsque les événements (assassinats de représentants français et d’ouvriers croates, menaces, intimidations, etc.) s’étaient précipités, ensemble, ils avaient décidé de rester en Algérie; c’est là qu’ils avaient tissé des liens étroit de dialogue et d’approfondissement spirituel avec les musulmans de la région.

On retiendra l’extraordinaire testament spirituel du prieur du monastère, Christian de Chergé, écrit peu de temps avant leur enlèvement :


«S’il m’arrivait un jour – et ça pourrait être aujourd’hui – d’être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j’aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays (…) J’aimerais, le moment venu, avoir ce laps de lucidité qui me permettrait de solliciter le pardon de Dieu et celui de mes frères en humanité, en même temps que de pardonner de tout cœur à celui qui m’aurait atteint (…) Ma mort, évidemment, semblera donner raison à ceux qui m’ont rapidement traité de naïf, ou d’idéaliste: ‘Qu’ils disent maintenant ce qu’ils pensent!’ Mais ceux-là doivent savoir que sera enfin libérée ma plus lancinante curiosité. Voilà que je pourrai, s’il plaît à Dieu, plonger mon regard dans celui du Père pour contempler avec lui les enfants de l’islam tels qu’il les voit, tout illuminés de la gloire du Christ, fruits de sa Passion, investis par le don de l’Esprit dont la joie secrète sera toujours d’établir la communion et de rétablir la ressemblance, en jouant avec les différences (…) Et toi aussi, l’ami de la dernière minute, qui n’auras pas su ce que tu faisais. Oui, pour toi aussi, je le veux, ce MERCI et cet ‘A-DIEU’ en-visagé de toi. Et qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous deux. Amen. Inch’Allah!»

samedi 14 mai 2016

Pentecôte

Pentecôte - Duccio di Buoninsegna (1255-1318). Musée de Sienne


Ô Roi céleste, Consolateur,
Esprit de Vérité,
Toi qui es partout présent,
Et qui remplis tout.
Trésor de biens et donateur de Vie,
Viens et demeure en nous,
Purifie-nous de toute souillure
Et sauve nos âmes,
Toi qui est Bonté.

Prière à l'Esprit Saint de la Tradition Orientale


lundi 25 avril 2016

Le numéro 227 de Bonne Nouvelle est sous presse…



Voici le sommaire de ce numéro des mois de mai et juin:

L’amour ne dit jamais: «C’est assez!», une interview de Sœur Gaud Emmanuel, qui nous parle de son travail social dans le cadre du Welcome Babbelkot, à Bruxelles.
La prière charismatique, une réflexion pour le Renouveau, par Donato Sciannameo.
François et Kirill, Michel Kubler tire pour nous les enseignements de la rencontre du pape avec le patriarche de Moscou, à Cuba, en février dernier.
Dans le monde, vous trouverez la détresse, un court billet du fr. André.
Bruxelles-Emmaüs, une réflexion du fr. Laurent sur les attentats de Bruxelles, à la lumière de l’évangile des disciples d’Emmaüs.
Le port tant désiré, une belle méditation sur le pardon, la confession, le prochain, l’innocence enfantine…
Des jeunes formidables!, le billet du fr. Marc.
Le Fils de l’homme en son mystère, au fil de la liturgie des dimanches de mai et juin.
La maladie peut faire grandir, un livre de Christian Vinel, lu pour vous.
Quelques livres.
Calendrier.
Et aussi une double-page centrale avec une photo impressionnante.


Bonne lecture! 

vendredi 1 avril 2016

Une "Porte sainte" originale


Le site EDA, l’agence d’information des Missions Etrangères en Asie, évoque une initiative touchante et originale pour le Jubilé de la Miséricorde, en Corée du Sud.

Une «Porte Sainte» insolite qui rejoint la jeunesse délaissée de Séoul

«Quittez vos belles et agréables églises et allez à la rencontre des dangereuses périphéries de l’humanité. Partez à la recherche des pécheurs, des rejetés, des plus marginalisés de nos sociétés et apportez-leur la miséricorde de Dieu».
Cet appel du Pape François, le P. Vincenze Bordo, missionnaire italien OMI (Oblat de Marie Immaculée), en Corée du Sud depuis 26 ans, l’a reçu en plein cœur. En 2015, il décide donc de quitter «son confortable centre d’accueil pour SDF», qui sert plus de 500 repas chaque jour, à Séoul. Après avoir acheté un bus, il part avec quelques volontaires, dans les quartiers les plus malfamés de la périphérie de Séoul, dont celui de la «Dolce Vita», à la rencontre de ces quelques 250 000 enfants et adolescents qui vivent dans les rues de la périphérie de Séoul, livrés au trafic et à la misère, après avoir fui la violence de leur cellule familiale ou de leur foyer.

«Une Porte Sainte» là où la misère abonde

En cette année de la Miséricorde, où chaque diocèse du monde entier a ouvert une ou plusieurs Portes Saintes afin qu’un grand nombre de personnes puissent recevoir le pardon et la compassion de Dieu, la porte automatique du bus AGIT - acronyme coréen qui signifie « Le bus qui prend soin des jeunes », est devenue «Porte sainte de la miséricorde avec l’accord de l’archevêque de Séoul», a confié le P. Bordo, à ses confrères missionnaires.
 
«Ainsi nos jeunes qui le souhaitent peuvent franchir la porte de notre bus et recevoir les indulgences jubilaires. Quiconque franchit cette «Porte Sainte» est également invitée à pratiquer la miséricorde avec les personnes que nous rencontrons dans les rues. C’est une porte qui a vocation à rendre saint ceux qui la franchissent!», se réjouit le P. Bordo.

La rude vie de cette jeunesse abandonnée

Trois fois par semaine, entre 19h et 2h du matin, le missionnaire et les volontaires AGIT partent à la rencontre de ces jeunes enfants qui errent dans les rues, afin de leur apporter secours, écoute et réconfort, en plus d’une aide alimentaire et vestimentaire. La plupart d’entre eux ont fui la violence domestique ou différentes formes d’abus, et préfèrent affronter la dureté de la vie dans la rue, plutôt que d’aller dans des centres d’hébergement.
Pour survivre, ils trouvent un emploi précaire pour quelques semaines, souvent dans les réseaux des boîtes de nuit, des jeux de hasard ou de trafic de drogues. Certains d’entre eux finissent souvent entre les mains des réseaux de prostitution ou de banditisme.
«Mon père a abandonné ma mère, mon frère et moi, quand j’étais encore très jeune. Comme maman devait travailler pour nous élever, je passais mes semaines dans un internat. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 16 ans, puis je me suis échappé car la vie était trop rude, parfois j’étais frappé par des plus grands», confie Lee Hyun, 18 ans, qui, pendant un an, a survécu dans les quartiers malfamés de la banlieue de Séoul, jusqu’à ce qu’il rencontre ses amis du «bus qui prend soin des jeunes». «Ils m’ont accueilli, écouté, aidé, puis ensuite j’ai intégré le foyer pour garçon, où j’ai repris les cours. Cette année, je vais passer un examen, et ensuite je chercherai un emploi», se réjouit Lee.

Une jeunesse en marche vers l’Espérance ?

Au sein de «la Maison d’Anne», Le P. Bordo a créé plusieurs structures d’accueil, qui vont du centre d’accueil pour sans-abri – repas, soins médicaux et soins psychiatriques - aux foyers d’éducation et d’hébergement pour jeunes, où ils reçoivent également un accompagnement personnel et spirituel.
«Notre mission s’inscrit dans les pas de Jésus qui a osé quitter les 99 brebis du troupeau pour aller retrouvé la brebis égarée dans les dangereux rochers de la montagne», a confié le missionnaire italien. «Ce bus c’est notre jubilé… Il n’est pas fait de prières récitées dans une agréable église embaumée d’encens, mais d’un quotidien vécu auprès des plus délaissés, où le travail et les actes de miséricorde sont posés dans un environnement dangereux et inhumain. N’est-ce pas l’esprit du Pape François, ce à quoi il nous invite et ce qu’il fait lui-même lors de ses voyages apostoliques?», interpelle le missionnaire, avant de conclure : «Le christianisme n’est pas une charmante et belle morale à pratiquer ou une série de prières à réciter ; c’est une personne vivante et présente parmi nous: Jésus- Christ, une personne à aimer et à suivre sur le chemin de l’amour miséricordieux, dans les méandres de nos vie.»



dimanche 27 mars 2016

Belle et sainte fête de Pâques !

CHRIST EST RESSUSCITÉ ! ALLÉLUIA !

Anastasis (Résurrection) - Eglise de Chora, Istanbul.

lundi 14 mars 2016

Justice et miséricorde

 
Rembrandt - Jésus et la femme adultère

En ce temps de Carême, temps de conversion et de miséricorde, voici le beau commentaire de saint Augustin sur l’évangile de la Femme adultère (Jean 8,1-11)

La Loi avait ordonné de lapider les adultères. Or la Loi ne pouvait prescrire une injustice et si quelqu'un parlait contre ce que la Loi commandait, il était coupable d'injustice. Aussi les pharisiens se dirent-ils entre eux à propos de Jésus: «Il a réputation d'être vrai, il respire la douceur c'est sur la justice qu'il nous faut l'attaquer. Amenons-lui une femme prise en flagrant délit d'adultère et disons-lui ce que la Loi ordonne à son sujet.»

Que répond le Seigneur Jésus? Que répond la Vérité? Que répond la Sagesse? Que répond la Justice elle-même ainsi mise en cause? Jésus ne dit pas: «Qu'elle ne soit pas lapidée», car il ne veut pas avoir l'air de parler contre la Loi. Cependant, il se garde bien de dire: «Qu'elle soit lapidée», car il est venu non pour perdre ce qu'il a retrouvé, mais pour chercher ce qui est perdu. Alors, que répond-il? Voyez comme il est rempli de justice, de douceur et de vérité! «Que celui d'entre vous qui est sans péché, dit-il, lui jette la première pierre». Réponse de sagesse. Comme il les fait rentrer en eux-mêmes! Leurs manœuvres étaient extérieures, mais ils ne regardaient pas au fond de leur propre cœur. Ils voyaient l'adultère, mais ils ne s'observaient pas eux-mêmes. Or quiconque s'observe attentivement se découvre pécheur. C'est inévitable. Donc, ou bien rendez la liberté à cette femme, ou bien subissez avec elle le châtiment de la Loi.

Si Jésus avait dit: «Qu'on ne lapide pas l'adultère», il aurait été convaincu d'injustice. S'il avait dit: «Qu'elle soit lapidée», il aurait paru manquer de douceur. Il dira donc: «Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre». C'est la voix de la justice. Que la coupable soit punie, mais non par des coupables que la Loi soit mise à exécution, mais non par ceux qui violent la Loi. C'est tout à fait la voix de la justice. Frappés par cette justice comme par un fer de lance, ils rentrèrent en eux-mêmes et, se découvrant pécheurs, ils se retirèrent l'un après l'autre.

La femme restait donc seule. Tous étaient partis. Et Jésus leva les yeux sur la femme. Nous avons entendu la voix de la justice, écoutons celle de la douceur. Je pense en effet que cette femme devait être bien effrayée par cette parole du Seigneur: «Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre». Ces hommes étaient rentrés en eux-mêmes, et leur départ était un aveu. Mais ils avaient laissé la femme avec sa grande faute à celui qui était sans péché. Et comme elle avait entendu cette parole de Jésus, elle s'attendait à être châtiée par celui en qui ne se trouvait aucun péché. Mais lui, après avoir repoussé ses adversaires par la voix de la justice, lève sur elle les yeux de la miséricorde et lui demande: «Personne ne t'a condamnée? – Personne, répond-elle. – Moi non plus, dit Jésus, je ne te condamnerai pas». Moi par qui tu croyais être condamnée parce que tu n'as pas trouvé en moi le péché, moi non plus je ne te condamnerai pas. Quoi, Seigneur? Tu favorises le péché? Certes non. Écoute ce qui suit: «Va, et désormais ne pèche plus». Le Seigneur a porté condamnation, lui aussi, mais contre le péché, et non pas contre l'homme.


Homélies sur l’évangile de Jean, 33, 4-6.

samedi 20 février 2016

Bientôt le numéro 226 de Bonne Nouvelle…



Le numéro de mars-avril de Bonne Nouvelle est sous presse. Vous pourrez apprécier sa nouvelle présentation, plus aérée et claire.

Voici le sommaire de ce numéro:

Au cœur de l’horreur, la miséricorde, un impressionnant témoignage du Dr Denis Mukwege, «l’homme qui répare les femmes»
Tout remettre au Père, un court billet spirituel
Ouvrir des chemins de rencontre. Juifs et chrétiens dialoguent, une interview de Désiré Demeulenaere
Fiancés, préparez votre mariage!, le billet du fr. Marc
L’étreinte de l’Amour. Comme un décret spirituel, l’année de la Miséricorde, une méditation sur la miséricorde
Un homme avait deux fils, la rubrique «au fil de la liturgie», par Thomas Dessart
L’aubaine d’être né en ce temps, un livre de Fabrice Hadjadj, lu pour vous
Une vie nouvelle en Christ, Mgr Georges Khodr, évêque orthodoxe du Liban, exhorte au témoignage
Façonnés par tant de visages!, le billet du fr. André
Quelques livres
Calendrier


Bonne lecture! 

mercredi 10 février 2016

Saint Augustin nous enseigne. En Carême, revêtir le Seigneur Jésus Christ




Nous entrons aujourd’hui dans le temps du Carême que chaque année nous fait revivre. À moi le devoir de vous adresser, comme chaque année, des exhortations, afin que la parole de Dieu dont je suis le ministre nourrisse votre cœur, tandis que votre corps observe le jeûne. Ainsi l’homme intérieur, fortifié par la nourriture qui lui est propre, pourra entreprendre et supporter avec plus de force la mortification de l’homme extérieur.

Écoutez ce que dit l’apôtre Paul: ‘Je vous exhorte, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu’ (Rm 12,1). Paul parle de cette croix dont le serviteur de Dieu n’a pas à rougir, mais qui est pour lui sujet de gloire: ‘Pour moi, non, jamais d’autre titre de gloire que la croix de Notre Seigneur Jésus le Christ ; par elle, le monde est crucifié pour moi, comme moi pour le monde’ (Ga 6,14). Cette croix ne nous est pas donnée pour quarante jours, mais pour notre vie entière, représentée par le nombre mystique de quarante jours. Moïse, Élie et le Seigneur lui-même ont jeûné pendant quarante jours. L’Écriture nous fait ainsi comprendre, par l’exemple de Moïse, d’Élie et du Seigneur, c’est-à-dire par la Loi, les Prophètes et l’Évangile, comment nous devons nous comporter : non point nous conformer ou nous attacher à ce monde, mais ‘crucifier l’homme ancien, pour revêtir le Seigneur Jésus’ (Rm 13, 14).


(Sermon 205, 1)