Le 13 octobre, anniversaire de la naissance au ciel de
Madeleine Delbrêl.
« Pour un homme, rencontrer la bonté du Christ dans un
autre homme, c’est avant tout être rencontré soi-même pour ce qu’on est
soi-même. Le monde nous force à être nous-même, plus autre chose :
famille, profession, nationalité, race, classe… Il nous met de force en série.
Il nous juge sur ce qui est pour lui qualités et défauts mais qui n’est
pourtant pas nous-même. Chacun, dans la société, se sent marqué de péchés
originels, variables avec chaque milieu et qu’on traite pour incurables. Pour
la bonté de Jésus-Christ, c’est chacun qui existe et tout le reste devient du
coup relatif ».
Nous autres, gens des
rues, Seuil, 1995, p. 136.
Voir aussi sur ce blog : Madeleine
Delbrêl et l’hospitalité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire