Fêtée dans l’Eglise ce 15
septembre, la « grande » Thérèse est un maître spirituel toujours
actuel. Nous fêtons, cette année, le 500e anniversaire de sa
naissance.
Voici un passage d’une de ses
œuvres, Le château intérieur.
« Nous pouvons
considérer notre âme comme un château qui est fait tout entier d’un seul
diamant ou d’un cristal très pur, et qui contient beaucoup d’appartements,
ainsi que le ciel, qui renferme beaucoup de demeures…
Considérons donc que ce
château a, comme je l’ai dit, beaucoup d’appartements, les uns en haut, les
autres en bas et sur les côtés, tandis qu’au centre, au milieu de tous les
autres, se trouve le principal, celui à se passent les choses très secrètes entre
Dieu et l’âme…
Vous ne devez pas considérer
ces demeures comme si elles étaient l’une à la suite de l’autre et à la file.
Portez les regards au centre du château. C’est là qu’est la chambre, le palais
où habite le Roi…
La porte par où l’on entre
dans ce château, c’est l’oraison et la considération(*)…
D’ailleurs, quand il s’agit
des choses de l’âme, il faut toujours les voir dans leur plénitude, dans leur
largeur et dans leur amplitude, sans craindre d’exagérer, car la capacité de l’âme
dépasse de beaucoup tout ce que nous pouvons imaginer ; enfin toutes les
parties du château reçoivent la lumière du Soleil qui s’y trouve. »
(*) Lorsque Thérèse parle de « considération », il
s’agit d’une prise de conscience de ce qui est en train de se passer dans la
prière : je suis en présence de Dieu…
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