mercredi 12 février 2014

"Je suis venu pour la vie..."




Sauf miracle de dernière minute, la loi étendant l’application de l’euthanasie aux mineurs sera bientôt votée. De nombreuses voix – et pas seulement de chrétiens – se sont pourtant élevées pour dénoncer le caractère idéologique et précipité de cette mesure législative.

Ainsi, tout récemment, le plaidoyer courageux d’une députée MR, Marie-Christine Marghem (ICI), la lettre ouverte adressée au président de la Chambre par plus de 200 pédiatres (ICI) et la demande urgente adressée au gouvernement belge par le Congrès international de soins palliatifs pédiatriques réuni à Mumbai (ICI).

Dans ce triste contexte, il est bon de rappeler que refuser l’euthanasie ne signifie pas condamner les personnes à subir des souffrances inutiles. Renoncer à des traitements disproportionnés, refuser l’acharnement thérapeutique, ou encore administrer des sédatifs pour calmer la douleur, au risque de hâter la mort du patient, sont des pratiques parfaitement respectueuses de la dignité de la personne.

Les services de soins palliatifs, de plus en plus nombreux et efficaces, s’emploient, non seulement à soulager la souffrance physique des personnes en fin de vie, mais aussi à les accompagner, en même temps que leurs proches, sur les plans humain, moral et spirituel. C’est particulièrement vrai pour les soins palliatifs adaptés aux enfants.

Signalons que l’Institut Européen de Bioéthique diffuse une très utile « Carte de fin de vie ». Avec ce document, chacun peut faire connaître les demandes qui sont les siennes s’il se trouve dans l’incapacité d’exprimer sa volonté par suite de maladie ou d’accident. Cette carte peut se télécharger via le site de l’Institut : www.ieb-eib.org (ici, pour télécharger).


2 commentaires:

  1. Merci Seigneur pour la vie que tu nous donnes. Oui, il y a des moments où l'on souffre tellement que nous avons le désir d'y mettre fin.. Mais Gloire à toi .. il y a des personnes sur notre route , des témoins, qui nous montrent l'espérance, la lumière qu'il y a de passer l'épreuve.. et d'être à notre tour témoin de ta présence.

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  2. Jésus est venu nous montrer le chemin pour la Vie ? N’est-ce pas le chemin de l’Amour ?
    Je voudrais vous citer la magnifique œuvre d’amour de notre Saint Pape Jean-Paul II qui pourrait nous entrainer sur ce chemin de la Vie. « souffrance pour dernière encyclique ».
    Voici quelques extraits particulièrement touchants en la matière.

    - « Chaque visage, disait Jean-Paul II, me parle de Dieu, et à du prix à mes yeux. Ce n’est pas la beauté extérieure que j’aime, mais la beauté de tout l’être intérieur. L’amour fraternel que nous devons avoir les uns pour les autres ne doit jamais dépendre ni des apparences ni de l’intérêt immédiat que l’on peut représenter pour les autres ».
    - « Dans notre civilisation contemporaine, disait-il, toutes ces personnes sont menacées. A tel point que j’ose parler d’une « menace programmée ». Pour lui, les instances humaines, les parlements démocratiquement élus, usurpaient le droit de pouvoir déterminer qui a le droit de vivre et, inversement, qui peut se voir refuser ce droit sans faute de sa part.
    - Le Saint Père condamnait fortement tous les actes et pensées horribles de nos contemporains qui envisagent les solutions « avortements, eugénismes, euthanasie, pour écarter de la société les personnes non désirées, différentes, qui dérangent. Comme il disait ; « Si l’homme peut décider par lui-même, sans Dieu, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, il peut aussi disposer qu’un groupe d’hommes soit anéanti. Cela devient facile alors de trouver des solutions « officielles » donc « légalisées » pour que les personnes handicapées, ne naissent plus, pour que les personnes souffrantes dans leur corps ou leur tête soient tuées au nom de lois eugénistes, que des personnes handicapées soient stérilisées, ou que des fœtus handicapés ou non soient tués avant de voir le jour ».
    - Jean-Paul II dénonçait farouchement cette hypocrisie criminelle, cette idéologie du mal nommée « progrès civil des sociétés et de l’humanité entière ». Il s’agit en réalité d’une extermination décidée par des Parlements élus démocratiquement.
    - Ainsi va le monde où Dieu en tant que Créateur a été rejeté, et du même coup la source de détermination de ce qui est bien et de ce qui est mal. Jouir de la vie ; C’est devenu « pouvoir profiter de tout ce qui se présente, dans la possession totale de toutes ses facultés physiques et intellectuelles ». Si l’on n’est plus dans ce schéma, l’on devient indigne de vivre.
    - Nous avons souvent entendu dire ici ou là, et nous l’avons peut-être aussi dit, conditionnés par la « pensée du monde » ; « On ne devrait pas laisser ces gens là vivre, ces enfants-là naître, etc ! ». Nous sommes compatissant, pris de pitié. Quel drame ceci ou cela ! Nous avons peur. Alors nous pensons qu’il faut faire disparaître cette forme-là de souffrance. En « choisissant » de tuer, suivant le slogan « choisir c’est un droit », nous soustrayons de notre vue ce qui nous dérange, nous fait peur, nous dissimulons la souffrance, mais nous ne la faisons pas disparaître. Ce n’est pas une solution, c’est un crime. Qui a le droit de décider de la vie d’une personne, ou de sa mort ? Nous luttons contre la peine de mort pour les criminels ! Quel paradoxe ! On ne peut pas tuer quelqu’un qui tue, mais on peut tuer quelqu’un qui gêne, par son handicap, parce qu’il dérange les habitudes, ou ne répond pas aux normes. »
    - « Chers combattants de l’Amour, nous dit Jean-Paul II ; N’entrez pas dans ce jeu de la société moderne, où l’on nie toute qualité de la vie aux êtres humains non encore, ou qui ne sont plus capables de comprendre ou de vouloir ou bien ceux qui ne sont plus en mesure de jouir de la vie comme sensation et relation. Ce n’est pas le combat de l’Amour cela ! Face à la souffrance, vous les bien-portants vous avez un premier devoir : témoigner de ce qu’est le respect, l’amour fraternel, la tendresse et parfois vous aurez le devoir du silence. » JPII. 15.8.83

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