mercredi 14 août 2013

Rien, jamais ne nous séparera de l’amour du Christ


Echo de la session du Renouveau à Koekelberg
 
Fin juillet, près de 2000 personnes se sont retrouvées pendant 5 jours à la session du Renouveau qui avait lieu, pour la deuxième année, sur le site de la Basilique de Koekelberg. Cela a été l’occasion de vivre une grande célébration de l’Amour de Dieu.

Si la session s’inscrivait dans la continuité des nombreuses sessions qui avaient été vécues à Beauraing, elle se voulait surtout résolument tournée vers l’avenir. Ainsi, la Vierge de Beauraing nous a rejoints dès l’ouverture de la session. Elle a veillé sur tous ses enfants rassemblés dans la Basilique tout au long de la session. Dans ce lieu consacré au Sacré Cœur de Jésus, comme si elle nous montrait Jésus de sa main, elle nous redisait : « Aimez-vous mon Fils ? » Aimer son Fils, c’est l’aimer dans son Corps, qu’est l’Église, dont il est la Tête. C’est désirer amener à cet amour, le plus grand nombre de nos frères. C’est vivre de son Esprit, de son désir d’attirer à Lui tous les hommes.

Cet Amour dont nous sommes appelés à vivre, dépasse nos capacités. Il ne peut se développer en nous que si nous nous plongeons dans l’Amour du Christ. Ne croyons pas qu’il soit loin de nous, ou encore que Dieu ne nous entend plus, qu’il ne nous aime plus, ou du moins qu’il ne nous manifeste plus son amour. Non, « Rien, jamais, ne nous séparera de l’Amour de Dieu », comme nous le rappelle le thème de la session. Immergeons-nous donc dans cet Amour pour en vivre toujours plus.

Un des chants « classiques » du Renouveau invite à « lever les yeux et à regarder : les champs sont blancs pour la moisson ». Voilà bien un des messages de cette dernière session.

Lever les yeux

Nous avons eu la chance de rencontrer, d’entendre et de voir (sur des vidéos) de nombreuses nouvelles pousses dans notre Église. Que ce soient les communautés brésiliennes, Chant nouveau et Alliance de miséricorde, ou celle d’Alberto Maalouf en France, sans compter toutes celles que nous connaissons déjà parce que déjà rencontrées lors des précédentes sessions. Mais aussi de nombreux témoins, des personnes qui éloignées de l’Église, ou descendues très bas ont été touchées par le Seigneur et sont devenues des témoins vibrants de la puissance de Dieu et de son Amour.

Ces témoignages, dont certains donnés par des très jeunes (ainsi Luana, 17 ans), nous remettent devant notre responsabilité : ils ne sont pas des privilégiés. Ce que le Seigneur a fait pour eux, il le fait aussi pour nous. Ne nous comportons-nous pas comme le fils aîné de la parabole du Fils Prodigue : Seigneur, pourquoi tu ne réponds plus à nos prières ? Pourquoi a-t-on parfois l’impression que le feu va s’éteindre ?

Nous avons surtout à réentendre l’appel à l’évangélisation, tel que nous le lançait le père Marc Leroy lors de son enseignement du jeudi : « Le Renouveau, c’est la grande redécouverte de l’action de l’Esprit Saint qui nous donne la force d’évangéliser. Nos groupes de prières ne sont parfois que des cocons chauds (…). Nous devons devenir charismatiques, ce qui veut dire conduits par l’Esprit pour l’édification du Corps du Christ. »

N’étouffons pas le don de l’Esprit

Dans nos groupes de prière, dans les différentes sessions et retraites, et lors de cette dernière rencontre à Koekelberg, nous avons tant reçu. Ne serait-il pas temps de donner à notre tour ? Il est temps de « lever les yeux » vers tout ce qui apparaît de bon et de beau dans l’Église, de porter un message d’espérance au monde, de mettre en œuvre tous ces dons que l’Esprit a déposés en chacun de nous (1 Co 12, 4-11).

Alberto Maalouf y revient le samedi en reprenant les paroles de saint Paul : « Ne déprécions pas (les dons de) l’Esprit, ne les étouffons pas. Laissons jaillir sa puissance, nous devons semer peu pour récolter beaucoup puisque c’est Lui qui donne la croissance. » (cf. 1 Th 5, 19). Nous devons semer peu, mais nous devons semer. C’est un devoir !

Beaucoup de participants ont vécu un grand moment, l’après-midi du vendredi : vivre une démarche d’évangélisation dans les rues, en huit lieux de la capitale. « Seigneur, lira-t-on dans le compte-rendu du vendredi, tu nous pousses à dépasser notre réserve, notre peur de nous exprimer, notre timidité pour Te porter à nos frères et sœurs. Merci de cette expérience de vie. Donne-nous, simplement, d’en vivre d’autres semblables à ton service. » (Renouveau.be).

Que la mission continue

Lors de la célébration de clôture, du dimanche, Mgr Berloco, nonce apostolique en Belgique, nous enverra évangéliser en nous recommandant de  « demander au Seigneur la grâce de la générosité, du courage et de la patience pour annoncer et témoigner de l’Évangile. (…) Mets le Christ dans ta vie, mets en lui ta confiance et tu ne seras jamais déçu. Toi aussi, tu peux être un témoin joyeux de son amour et un témoin courageux de son Évangile. »

André Lemoine



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