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mardi 25 février 2014
Le nouveau numéro de Bonne Nouvelle est sous presse...
Bientôt, le numéro 214 (mars-avril) de Bonne Nouvelle sortira de presse.
Au sommaire:
- Pour une "écologie humaine", une interview de Carine Brochier
- Casser des pierres, un billet de fr. Marc Leroy
- Taizé parle aux jeunes, entretien avec fr. Aloïs (3/3)
- L’Évangile remet debout. Mgr Delville et Sant'Egidio
- Souffle imprévisible. Méditation sur l'Esprit Saint, par le P. Jean Meeûs
- Dieu à la première place, un témoignage de Kaye
- Une troupe de moineaux, un billet de fr. André Brombart
- Quel Fils de Dieu? Jésus ouvre des chemins nouveaux, par le fr. Laurent Bodart
- Feu la chrétienté, un livre d'Emmanuel Mounier présenté par Jean-François Petit
- Bientôt un nouveau saint? Le P. Jerzy Popieluszko, par Benoît Fons
- Quelques livres
- Calendrier
mercredi 12 février 2014
"Je suis venu pour la vie..."
Sauf miracle de dernière
minute, la loi étendant l’application de l’euthanasie aux mineurs sera bientôt votée.
De nombreuses voix – et pas seulement de chrétiens – se sont pourtant élevées
pour dénoncer le caractère idéologique et précipité de cette mesure
législative.
Ainsi, tout récemment, le
plaidoyer courageux d’une députée MR, Marie-Christine Marghem (ICI),
la lettre ouverte adressée au président de la Chambre par plus de 200 pédiatres
(ICI)
et la demande urgente adressée au gouvernement belge par le Congrès
international de soins palliatifs pédiatriques réuni à Mumbai (ICI).
Dans ce triste contexte, il
est bon de rappeler que refuser l’euthanasie ne signifie pas condamner les personnes
à subir des souffrances inutiles. Renoncer à des traitements disproportionnés,
refuser l’acharnement thérapeutique, ou encore administrer des sédatifs pour
calmer la douleur, au risque de hâter la mort du patient, sont des pratiques
parfaitement respectueuses de la dignité de la personne.
Les services de soins
palliatifs, de plus en plus nombreux et efficaces, s’emploient, non seulement à
soulager la souffrance physique des personnes en fin de vie, mais aussi à les
accompagner, en même temps que leurs proches, sur les plans humain, moral et
spirituel. C’est particulièrement vrai pour les soins palliatifs adaptés aux
enfants.
Signalons que l’Institut Européen
de Bioéthique diffuse une très utile « Carte de fin de vie ». Avec ce
document, chacun peut faire connaître les demandes qui sont les siennes s’il se
trouve dans l’incapacité d’exprimer sa volonté par suite de maladie ou d’accident.
Cette carte peut se télécharger via le site de l’Institut : www.ieb-eib.org (ici, pour
télécharger).
samedi 1 février 2014
Saint Augustin nous enseigne - «Mes yeux ont vu ton salut»
Duccio di Buoninsegna (Sienne, vers 1255 - 1319) Présentation de Jésus au Temple |
Écoutez la voix du psalmiste qui nous réveille comme une trompette
sonnant du ciel et nous invite: Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez
au Seigneur terre entière, chantez au Seigneur et bénissez son nom (Ps 94,
1-2). Reconnaissons et annonçons ce «jour né du jour» qui a voulu naître
aujourd’hui dans la chair. Ce jour, issu du jour, c’est le Fils né du Père,
lumière de lumière. C’est le salut dont un autre psaume dit: Que Dieu nous
prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous; et son
chemin sera connu sur la terre, son salut parmi toutes les nations (Ps 66,
2-3). En disant «parmi toutes les nations», le prophète répète ce qu’il a
exprimé ailleurs par «terre entière»; et «ton chemin» exprime la même idée que «ton
salut». Vous vous rappelez que notre Seigneur a dit, parlant de lui-même: Je
suis le chemin.
Et quand, tout à l’heure, on nous a lu l’Évangile, nous avons
entendu que le vieillard Siméon avait reçu de Dieu l’assurance qu’il ne
connaîtrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Il prit l’enfant
dans ses bras, un tout petit enfant dont il reconnut la grandeur et il dit: Maintenant,
souverain Maître, tu peux, selon ta parole,
laisser ton serviteur s’en aller en paix, car mes yeux ont vu ton salut (Lc
2, 29-30).
(Saint
Augustin, Sermon 190, 4)
(*) Tiré de Une année avec saint Augustin, Ed. Bayard,
2013, 760 p. (20 x 20), 29,90 €.
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